La France préserve sa 3e place mondiale

La France préserve sa 3e place mondiale

La quête de la 3e place par équipes était dans toutes les têtes. Le soulagement des coachs et des élus de la FFSS fut perceptible au fil des épreuves dominicales. Il faut dire que l’équipe de France n’avait au matin qu’un point d’avance sur l’Italie et treize sur l’Allemagne…Oïana Trillo est la première à se mettre en action et décroche la 11e place en surfski, devant Cornelia Rigatti (Italie). Se profile ensuite pour les garçons la finale très attendue de la planche. Le Néo-Zélandais Cory Taylor s’affirme comme le roi de la compétition en dominant cette épreuve, après avoir remporté l’oceanman. Les Français sont à la hauteur de l’événement, puisque Maël Tissier et Santxo Etcheverry se classent respectivement 6e et 8e. Ce n’est pas arrivé souvent dans l’histoire d’avoir deux athlètes tricolores aussi bien placés sur cet exercice. Une moisson de points d’autant plus bénéfique que les Italiens et autres Allemands sont absents de cette finale.

Deux Français dans le top 8 en planche !

La nage (surf race) constitue l’ultime épreuve individuelle de ces championnats du monde. Lani Pallister tue rapidement le suspense et seule sa coéquipière australienne, Naomi Scott, parvient à prendre son aspiration. Derrière, c’est la lutte pour la médaille de bronze et Margaux Fabre accélère après le passage de la ribambelle. Elle parvient à maintenir une longueur d’avance sur les deux Néo-Zélandaises, jusqu’au sable mais la sortie de l’eau est compliquée. Margaux est épuisée et Molly Shivnan revient inexorablement sur la Française. Laquelle parvient au prix d’un effort violent à conserver un centième d’avance sur la ligne d’arrivée. Quel magnifique cadeau pour Margaux qui fête ce dimanche son trentième anniversaire ! Et quel palmarès pour celle qui décrocha l’or sur cette épreuve en 2016 ! La finale masculine voit Santxo Etcheverry intégrer le top 10 et finir 9e d’une course remportée par l’Australien James Coch.

Margaux Fabre est inépuisable

Le relais oceanman (ou Taplin) mixte clôt magistralement cette Rescue 2022. Florian Delahaye, préposé aux 500 m de course à pieds, lance parfaitement les Bleus et passent en pole position le relais à Margaux Fabre pour la nage en format M Shape. Quelques minutes après l’arrivée de la nage, la tâche est rude. La Française, co-capitaine de l’équipe de France, voit l’Australienne et la Néo-Zélandaise passer inexorablement en tête. Maël Tissier, pour la partie planche, puis Oîana Trillo en surfski donnent tout. Jusqu’au bout, les sauveteurs tricolores sont dans le coup pour le podium. Cela se joue au sprint sur la plage et la France prend la 5e place derrière les USA et la Grande Bretagne. Quel spectacle ! Les Français jubilent car ils ont compris. Ils demeurent pour deux ans de plus dans le trio majeur, le tiercé gagnant : Australie, Nouvelle-Zélande et France ! Depuis dix ans, les Bleus font partie des nations qui comptent, dans le sauvetage sportif. Bravo à tout le staff, à commencer par les entraîneurs Raphaël Raymond, Sébastien Roverati et Florian Laclaustra. Sans oublier Isabelle Marc, juge internationale, et le corps médical composé de Morgan Cheny, Gauthier Philaire et Patrick Perticaï et Sébastien Sudre pour le coaching des juniors. Le président de la FFSS, Bernard Rapha, le président de la commission sportive, Pierre Vilaceca, le DTN Mathieu Lacroix et Annick Cailleteau, membre du comité directeur, étaient également présents à Riccione. Cap désormais sur les Euros juniors en Pologne (août 2023) et les Euros open et masters (nations-interclubs) prévus en septembre, en Belgique ! BM